Le MEDEF peut-il s’exprimer au nom de toutes les entreprises ?

Le MEDEF peut-il s’exprimer au nom de toutes les entreprises ?

Communiqué du 25/11/2015

 

Les entrepreneurs qu’ils soient artisans, à la tête d’une Start Up, d’un commerce, d’une entreprise de service, d’une PMI ou d’une ETI ont tous un point commun : ils risquent leurs biens propres en cas d’échec. Et cela, ça change tout.

Les TPE/PME ont besoin de chefs d’entreprise pour les représenter et les défendre aux conseils de prud’hommes, à l’URSSAF…. Eux sont responsables sur leur patrimoine. Le DRH d’un grand groupe est un expert, pas un entrepreneur. Les mandataires de la CGPME sont chefs d’entreprise. Et cela, ça change tout.

Les TPE/PME ont besoin que les actes suivent les discours. La soi-disant réforme « historique » de la formation pénalise aujourd’hui les petites entreprises en leur retirant les moyens de se former. Jamais la CGPME n’aurait, par exemple, accepté une sanction financière de 3 500 € par salarié en cas de non-respect de l’obligation de se former. Pas plus qu’elle n’aurait validé le principe de « commissions paritaires interprofessionnelles » ouvrant la porte des TPE aux syndicats. Et cela, ça change tout.

Les TPE/PME ont besoin qu’on mette en avant ceux qui réussissent, qu’on rende un sens au capital, qu’on favorise la création d’emplois en France en diminuant le coût du travail, qu’on permette aux entreprises de grandir et se développer en ne bridant pas leur énergie par des normes, des règles et une fiscalité décourageant l’effort. La CGPME propose des mesures adaptées aux PME pour qu’enfin nos gouvernants prennent conscience qu’une PME n’est pas un modèle réduit de grande entreprise. Et cela, ça changerait tout.

Opposer les entreprises grandes ou petites n’aurait aucun sens. Les confondre non plus.

La CGPME est fière de ces petites entreprises qu’elle incarne ; des valeurs de liberté, d’effort et de partage qu’elle porte. Le MEDEF peut légitimement être fier d’être le défenseur des intérêts de ces grandes entreprises françaises dont la France a besoin.

À l’inverse, prétendre, via une campagne de pub, s’exprimer au nom de toutes les entreprises revient à nier la réalité du tissu entrepreneurial français dont la diversité fait la force.

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