Chômage : la CGPME réclame, là aussi, des mesures d’exception

 

Chômage : la CGPME réclame, là aussi, des mesures d’exception

Communiqué du 27/11/2015
Le nombre de demandeurs d’emplois augmente de 42 000 personnes en octobre. L’explosion des emplois aidés ne parvient plus à masquer la terrible réalité.

Ces chiffres sont d’autant plus inquiétants que les perspectives économiques sont moins sombres (+0,3% de croissance au 3e trimestre 2015). Ils peuvent donc laisser craindre une reprise pauvre en création d’emplois. Il faut impérativement éviter qu’une telle situation ne s’installe durablement.

Pour inverser cette tendance, la CGPME réclame la mise en place rapide de mesures d’exception en matière d’emploi.

Les aides actuelles ne sont pas « calibrées » pour les TPE qui sont pourtant le plus grand nombre des entreprises françaises et représentent un gigantesque réservoir de création d’emplois. La Confédération des PME propose d’exonérer totalement de charges tout nouvel emploi créé dans les TPE.

Les récentes lois n’ont rien changé. De nombreux entrepreneurs craignent toujours d’embaucher car ils redoutent d’être piégés par le code du travail en cas de retournement de leur activité. La CGPME souhaite dédramatiser la rupture du contrat de travail tant pour l’employeur que pour le salarié, en sécurisant juridiquement et financièrement le licenciement. Le plafonnement des indemnités ne doit pas être abandonné.

Par ailleurs, les seuils sociaux constituent toujours un plafond de verre qui freine l’emploi. La Confédération des PME propose une mesure simple consistant à doubler les seuils, en particulier le seuil des 50 salariés qui passerait à 100.

Enfin, au-delà des mesures ponctuelles sur l’investissement, la CGPME propose de mettre en place un taux réduit d’Impôt sur les Sociétés (IS) pour la fraction des résultats réintégrés au capital d’une TPE/ PME. Les chefs d’entreprise attendent cette mesure dont l’effet serait positif, à moyen et long terme, tant sur l’investissement que sur l’emploi.

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